Préparer des funérailles



Pour l’organisation d’une sépulture dans la paroisse :


Des bénévoles de l’équipe paroissiale d’accompagnement des familles en deuil prépareront avec vous la célébration à l’église et vous donneront des éléments pour vivre ce cheminement où nous célébrons l’ « à-Dieu ». Cette équipe d’accompagnement est composée de membres de la paroisse missionnés par le curé, et ayant reçu une formation préalable.

Voici aussi le lien sur la page du diocèse avec toutes les propositions de lecture pour la messe de sépulture : https://www.diocese49.org/vivre-ma-foi/preparer-des-funerailles/

Il est important pour rappeler d’une part la préférence chrétienne pour l’inhumation et l’importance d’un lieu de conservation des cendres lorsqu’il y a crémation. Ce rappel est important puisque notre société présente souvent l’inhumation et la crémation comme deux options équivalentes et la dispersion des cendres comme une possibilité parmi d’autres.
Ainsi, en 2016, une instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la foi indiquait :
« L’Église recommande avec insistance que les corps des défunts soient ensevelis dans un cimetière ou en un lieu sacré (…) En souvenir de la mort, de la sépulture et de la résurrection du Seigneur, mystère à la lumière duquel se manifeste le sens chrétien de la mort, l’inhumation est d’abord et avant tout la forme la plus idoine pour exprimer la foi et l’espérance dans la résurrection corporelle. (…) L’Église continue d’accorder la préférence à l’inhumation des corps, car celle-ci témoigne d’une plus grande estime pour les défunts ; toutefois, l’incinération n’est pas interdite, à moins qu’elle n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne ».
Cette même instruction affirmait l’importance – lorsqu’il y a incinération – d’un lieu de conservation des cendres dans un espace sacré autre que la maison notamment pour éviter de : « soustraire les défunts à la prière et au souvenir de leur famille et de la communauté chrétienne ».
« Si, pour des raisons légitimes [hygiénique, économique ou social], l’on opte pour l’incinération du cadavre, les cendres du défunt doivent être conservées normalement dans un lieu sacré, à savoir le cimetière ou, le cas échéant, une église. (…) Pour éviter tout malentendu de type panthéiste, naturaliste ou nihiliste, la dispersion des cendres dans l’air, sur terre, dans l’eau ou de toute autre manière, n’est pas permise ; il en est de même de la conservation des cendres issues de l’incinération dans des souvenirs, des bijoux ou d’autres objets. »
Dignité du corps et importance du souvenir sont des éléments que cette instruction réaffirme et qui participent de la bonne nouvelle chrétienne.